Plantes sauvages comestibles : le lamier pourpre

Plantes sauvages comestibles : le lamier pourpre

1 avril 2020 1 Par Claudine

Il agrémente parfaitement les salades et pousse abondamment par chez nous : le lamier pourpre est un immanquable de la cuisine sauvage.

Les plantes sauvages comestibles

C’est avec le lamier pourpre que débute une série d’articles à propos des plantes sauvages comestibles… Trésors de la nature, elles nous offrent minéraux, vitamines, protéines et autres nutriments tout au long de l’année, gratuitement et en abondance. Alors que grandit dans notre société l’envie de (ré)apprendre à se nourrir localement, utiliser les plantes sauvages comestibles devient une évidence.

Le lamier

Facile à reconnaître avec ses feuilles velues et ses jolies fleurs, le lamier pourpre (Lamium purpureum L.) pousse dans notre région au début du printemps, souvent en colonies denses qui facilitent ainsi la cueillette. Il se plaît un peu partout dans les villages : bords de chemins, bordures de haies, jardins… Plante vivace, le lamier repoussera chaque année au même endroit : il suffit donc de repérer « les bons coins ». C’est une aubaine à la sortie de l’hiver, puisqu’il contient des protéines, des sels minéraux et des vitamines !

Il est difficile de confondre le lamier avec une autre plante, du moment qu’on apprend à le reconnaître. Munissez-vous d’une photo et partez en chasse, vous pourrez ainsi en profiter en toute sécurité. En cas de doute, il est préférable de renoncer. Cueillez uniquement les plantes propres et saines, dans des zones non polluées, et veillez à en laisser un peu pour la nature… Vivace ou pas, la plante peinera à survivre si vous la ratiboisez.

Les autres lamiers (blancs, tachetés, jaunes…) sont également comestibles, cependant j’ai remarqué que le lamier pourpre est le plus abondant dans les villages de la région au tout début du printemps.

Comment l’utiliser ?

Comme la plupart des plantes sauvages comestibles, ce sont les jeunes feuilles qui sont les plus agréables à ajouter à la salade : tendres et au goût agréable (contrairement à de nombreuses autres plantes comestibles qui ont une tendance à l’amertume), elles se mangent très bien crues. Les feuilles plus âgées et plus coriaces peuvent être cuisinées en légumes, comme vous cuisineriez les épinards par exemple. Les fleurs crues quant à elles donneront un peu de couleur à vos plats.

La plante a également des propriétés médicinales, mais c’est une autre histoire… Bon appétit !

Sources :

  • Schauer, Dr. T. et Caspari, C. Guide Delachaux des plantes par la couleur. Fleurs, graminées, arbres et arbustes. Delachaux et Niestlé, Paris, 2015, p.242.
  • Couplan, F. et Styner, E. Guide Delachaux des Plantes sauvages comestibles et toxiques. Delachaux et Niestlé, Paris, 2015, p.126.
  • Mon expérience de gourmande 🙂